La réadaptation pulmonaire par le chant

Thursday 01 November 2018 |

Première chorale thérapeutique au Québec


La Chorale des Joyeux Lurons du CdRV est la toute première chorale thérapeutique au Québec.

Chanter représenterait une forme très intéressante de réadaptation et pourrait soutenir le traitement médical des participants. Voilà pourquoi le Centre de recherche sur le vieillissement (CdRV) accueille dans ses murs une réadaptation en santé pulmonaire non conventionnelle : le chant choral! En plus d’offrir une prise en charge démédicalisée de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), le chant pourrait être un atout pour améliorer la capacité fonctionnelle et la fonction pulmonaire, tout en exerçant les facultés cognitives et améliorant la qualité de vie des personnes atteintes.

MPOC : un traitement ludique pour mieux gérer la maladie

Participer à la chorale pour les personnes atteintes de MPOC, c’est apprendre des techniques pour mieux gérer la maladie, faire des exercices de souffle, d’assouplissement, de posture, c’est aussi chanter, rire et se divertir!
« C’est interpréter des pièces qu’on aime pour le plaisir! Pas besoin de formation musicale, pas besoin d’expérience en chant. Chanter, c’est bon pour tous! Même les proches et les accompagnateurs étaient bienvenus dans la chorale ». Louise Drouin, formée en chant classique et en direction chorale et étudiante au doctorat en gérontologie.

Chanter, c’est bon pour la santé!

Le chant choral améliorerait le contrôle respiratoire et la posture permettant aux participants de ressentir moins d’essoufflement à l’effort. La respiration diaphragmatique et les longues expirations permettent une meilleure maitrise de son souffle. L’apprentissage de techniques respiratoires par le chant aiderait les participants dans leur quotidien tout en leur permettant de réaliser une activité de groupe, d’éprouver du plaisir à chanter et à partager leurs conseils en se soutenant face à leur maladie.

Essor de chorales thérapeutiques MPOC au Québec?

Cette étude pilote, menée par le Centre de recherche sur le vieillissement (CdRV) pourrait permettre de lancer une recherche auprès d’un grand nombre de participants. Si les résultats sont probants, nous pourrions assister au développement de chorales thérapeutiques MPOC à travers le Québec, à l’exemple de la Grande-Bretagne, qui en compte maintenant des dizaines. Nos mentors Stephen Clift et Ian Morrison du Centre de recherche Sidney de Haan, au sud de l’Angleterre, auraient largement contribué à la naissance de ce réseau. 
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