61,5 M$ pour la recherche sur le vieillissement

jeudi 19 août 2021 | Actualités, innovations

Poursuite de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement jusqu’en 2027 pour mieux comprendre comment se portent les aînés.



D’ici 2036, près d’un Canadien sur quatre aura 65 ans ou plus. Dans ce contexte de croissance de la population âgée, il est important de bien connaître les effets du vieillissement sur la santé. Afin de contribuer à une meilleure compréhension de cette réalité, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Innovation Canada investissent 61,5 M$ pour la prochaine phase de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) qui se poursuivra jusqu’en 2027. Celle-ci se penchera sur de nouveaux sujets comme l’activité physique, la sexualité, les sens comme la vision et l’odorat ainsi que la COVID-19 pour que les aînés puissent bénéficier d’une meilleure qualité de vie, de meilleurs soins et de services mieux adaptés.

Au Québec, cette plateforme est dirigée par Benoit Cossette, pharmacien et professeur-chercheur à l’Université de Sherbrooke et au Centre de recherche sur le vieillissement (CdRV). Pour sa part, l’étude est menée par le Dr Parminder Raina de l’Université McMaster, la Dre Susan Kirkland de l’Université Dalhousie et la Dre Christina Wolfson de l’Université McGill. En tout, 160 chercheurs œuvrant dans 26 établissements au pays collaborent à cette recherche de classe mondiale axée sur la santé et le vieillissement.

Davantage d’habitudes de vie dans la mire des chercheurs

L’appui financier à cette recherche permettra d’ajouter plusieurs sujets à l’étude en cours qui inclut un volet sur la COVID-19 depuis l’hiver 2021.

« La poursuite du suivi des participants de l’ÉLCV permettra d’évaluer l’impact à long terme de la pandémie de COVID-19 chez les aînés canadiens en liant les données pré et post-pandémie aux évaluations des six prochaines années », affirme Benoit Cossette.

Pour améliorer la capacité de la collecte de données de l’ÉLCV, la plateforme bénéficiera de plusieurs avantages : 

  • L’utilisation d’une technologie portable pour capturer des données sur l’activité physique, la sédentarité, la mobilité et le sommeil.
  • Un nouveau test de sensibilité au contraste qui fournira des données pour comprendre le lien entre les changements de la vision et le vieillissement.
  • Une nouvelle évaluation de la fonction olfactive. La recherche suggère que la perte de l’odorat peut être un signe avant-coureur de certaines maladies neurologiques, notamment des troubles cognitifs.
  • L’ajout de questions sur la santé sexuelle et le vieillissement.
  • L’analyse 3D de la vitesse de marche, dont l’association à des modifications du cerveau et à des événements indésirables tels que des chutes a été démontrée.

Clin d’œil à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement

  • Débute en 2010.
  • Constitue la plus vaste étude sur le vieillissement au Canada.
  • Plus de 50 000 Canadiens âgés entre 45 et 85 y participent.
  • Participation à l’étude pour une période de 20 ans.
  • 10 000 Québécois, dont 3 000 personnes à Sherbrooke, impliqués dans cette recherche.

Depuis 2015, plus de 340 équipes de recherche au Canada et dans le monde ont accédé aux données de l’ÉLCV et ont généré plus de 150 publications évaluées par des pairs.

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