Améliorer la réadaptation des victimes d’AVC

mercredi 26 avril 2017 | Actualités

Une étude appuyée par la Fondation Brain Canada pour soutenir le potentiel réel de récupération des patients.



L’équipe de la professeure-chercheuse Marie-Hélène Milot entreprend une vaste recherche qui vise à tester des programmes d’entraînement post-AVC basés sur le potentiel réel de récupération de chaque individu. Il s’agit d’une des toutes premières études à intégrer les approches de réadaptation habituelles (interventions physiques) aux techniques d’évaluation et de neurostimulation de pointe. Sa collègue Hélène Corriveau, elle aussi chercheure au CDRV, fait partie de l’équipe de recherche. Au Canada, une personne subi un AVC toutes les neuf minutes. C’est la première cause d’incapacité physique au pays, freinant des centaines de milliers d’adultes dans leurs activités quotidiennes. Dans bien des cas, cependant, leur sort pourrait être amélioré si les programmes d’entraînement prescrits étaient… plus intenses. Physiothérapeute de formation, Marie-Hélène Milot aide des victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) à se rétablir depuis plus de 15 ans. Au fil de sa pratique, elle est confrontée à une question récurrente : pourquoi certaines personnes répondent peu au programme d’entraînement post-AVC, alors que d’autres voient leur condition physique grandement améliorée? « Il faut arriver à mieux prédire le potentiel de rétablissement de chaque personne, dit la professeure-chercheuse à l’École de réadaptation de l’UdeS et au Centre de recherche sur le vieillissement (CdRV) du CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Les patients sont souvent sous-entraînés parce que leur capacité de récupération est sous-estimée par les protocoles d’évaluation actuels.» Marie-Hélène Milot sera au Congrès de l’Acfas qui se tient du 8 au 12 mai à l’Université McGill pour une présentation ans le cadre du colloque «Les techniques de neurostimulation pour évaluer et traiter le système nerveux chez l’humain : avancées et perspectives.» Cette recherche est financée par la Fondation Brain Canada et plusieurs partenaires dont la Fondation Vitae. Lire la nouvelle complète sur le site de l’Université de Sherbrooke

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