Benoit Laurent, les neurones sous la loupe

mercredi 03 octobre 2018 | Actualités

L’épigénéticien Benoit Laurent se joint au CdRV comme chercheur actif au sein de l’axe Géroscience.



L’épigénéticien Benoit Laurent se joint au CdRV comme chercheur actif au sein de l’axe Géroscience. Spécialiste des mécanismes de régulation de la chromatine, il est également professeur rattaché au département de biochimie de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université de Sherbrooke.

Huit ans à Harvard

Français d’origine, Benoit Laurent a entamé ses études universitaires en biologie cellulaire et physiologie à l’Université de Poitiers, sa région natale. Il les a poursuivies en faisant son doctorat en hématologie à l’Institut Cochin (Université de Paris Descartes, France). Il s’est tout spécialement intéressé aux mécanismes moléculaires de différenciation des globules rouges. Il a ensuite réalisé un postdoctorat de huit années aux États-Unis à Harvard Medical School et au Boston Children’s Hospital pour développer des connaissances et son expertise en épigénétique et sur la biologie des molécules d’ARN. Il a notamment travaillé sur les mécanismes de différenciation des neurones et sur la réparation des dommages à l’ADN.

Scruter les neurones

Ses futures recherches au CdRV vont l’amener à s’intéresser da façon plus spécifique aux neurones, les cellules du cerveau, ainsi qu’aux processus qui guident leur différenciation. Je chercher à comprendre si de tels processus ne sont pas dérégulés au cours du vieillissement ou dans les maladies neurodégénératives » explique-t-il. Un premier projet avec les chercheuses Mélanie Plourde et Nancy Presse va porter sur l’effet de la nutrition sur certaines fonctions cérébrales. Il poursuivra également une partie de ses recherches en lien avec Rona Graham, spécialiste des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Benoit Laurent va également collaborer avec Raymund Wellinger sur des projets en lien avec la biologie des télomères.
« J’avais le choix d’aller dans plusieurs autres pays pour poursuivre ma carrière. J’ai choisi de venir en Estrie à cause de l’expertise des équipes de recherche et de la qualité humaine de ceux qui les composent » mentionne-t-il.


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